AaRON de retour sous les lumières d’une salle de concert !


Qui c’est déjà intéressé à l’anatomie des lumières ? Personne. A part peut-être AaRON qui en a fait le titre de son 4e album sorti en 2020…

Des lumières, on en a entendues de nombreuses dans les différents enregistrements d’AaRON. 12 titres composent cet album qui commence en feu (THE FLAME) dans une énergie pop-electro où le duo nous rappelle à quel point il sait modifier l’intensité lumineuse pour créer des mélodies entraînantes (KEEP WALKING LOVE), entêtantes (ODYSSEE, ULTRAREVE) ou mélancoliques (FASTLINESAUVAGES, REEDS). L’esthétique musicale est dans la continuité de celle qu’on découvrait avec Blouson Noir dans We cut the night (2015).

Dès Artificial Animals Riding on Neverland (2007), Simon et Olivier nous offraient un titre en français (Le Tunnel d’Or) : le duo continue dans ce dernier enregistrement en date d’alterner poésies de Molière et de Shakespeare (de Kane et Benzema en cette période d’Euro). Un changement de langues entre les titres ou entre les couplets et refrains comme dans ODYSEE ou MINUIT, où l’on peut se pencher sur le texte ou la musique ou les deux, sans que le plaisir ne diminue…

Si le studio est une étape capitale dans le parcours d’AaRON (en parlant de capitales, tous les titres s’écrivent en grandes lettres dans ce disque), le live est toujours un moment d’énergie partagée avec le public fidèle du duo parisien : nous en vivrons un qui s’annonce mémorable le 8 juillet au Bikini, qui éclairera de ses plus beaux projecteurs ce concert enfin possible. Si vous nous lisez plus au Sud de l’Occitanie, AaRON jouera ses rayons de musiques à Perpignan le 16 octobre ou à Montpellier le 23.

Rémy


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Crédit photo @allanloonis pour @opusmusiques

Créateur d’Opus, Rémy est à la fois rédacteur et photographe dans notre media. Un mélomane qui écoute aussi bien du rock que du rap ou de la pop, et qui aime fouiller la scène locale.
C’est également lui qui gère le projet Focus d'Opus