Dans le théâtre des Bodega

Endless Scroll, le 1er album de Bodega, quintet de Brooklyn, est sûrement une des plus belles choses qui soit arrivée jusqu’à mes oreilles l‘an dernier.

14 titres à l’esprit post punk, débordant d’énergie et d’humour. L’histoire débute avec How Did This Happen !? Une ligne de basse palpitante, la batterie qui donne le ton. « This machine you know it don’t kill fascists …. This machine you know it’s just a guitar » scande Ben Hozie tel un gourou en transe. La guitare frappe autant que les textes interpellent. Une satire de l’humanité, de la société de consommation, de nos vies régies par nos téléphones ou comme ici avec Name Escape qui derrière ce groove entêtant traite de cette surcharge quotidienne d’informations. En à peine plus de 30 minutes, Bodega ne nous laisse pas de temps morts rappelant aussi bien les brûlots sonores de Parquet Courts,  le son lo-fi à la Pavement que les anglaises de Delta 5 (beaucoup par la voix de Nikki Belfiglio.)

Aux côtés de Shame et d’Idles, Bodega prouve à ceux qui l’auraient enterré trop tôt que le rock est bien vivant et je vous invite à venir le célébrer mardi 9 avril au Rex.

Aie, bodeg’, bodega / Chante nos joies et nos folies

Julien


Retrouvez Bodega sur Facebook
Plus d’infos sur le concert sur le site du Rex

Le webzine musical toulousain