Gare à l’Inzolation

Le quatuor hongrois est de retour avec un quatrième album : Exotic Post Traumatic. Un disque à deux faces, l’une incarnant le changement et l’exotisme, l’autre révélant un épisode ayant affecté la vie du groupe avec la maladie de leur bassiste. Cinq titres pour chaque thème mais nul besoin de choisir son camp, le disque s’écoute d’une traite réussissant même à me réconcilier avec le glam rock des 70. Dix titres évoquant la vie, la mort et cette facilité avec laquelle tout peut s’arrêter. Dix titres qui donnent l’énergie pour repartir du bon pied !

Fusionnant glam, psyché, blues rock à grands coups de riffs de guitares brûlants, on reste surtout fasciné par la voix aux multiples facettes de leur leader Ivan Vitaris. Capable de réchauffer l’ambiance avec ses intonations de crooner à la Alex Turner sur I can’t Recall avant de lâcher son octave saturé sur Is That ou  sur Changin’ et son groove envoûtant. On pense bien sûr à T-Rex et à ses solos reptiliens ou encore à Bowie (auquel il fait référence dans le clip de When I was 17) et à ce rock sensuel et flamboyant. On imagine facilement le public en transe, cette furieuse envie de se laisser aller, le mojo est là : monte le son !

Alors prends ta place pour leur passage au Bikini car ils partageront l’affiche avec Last Train, MNNQNS et les toulousains The Twin Souls le samedi 26 octobre. Une soirée en partenariat avec Progrès-Son !

Julien