Natalia Doco sur le chemin de la liberté

“Au commencement, la femme créa le ciel et la Terre. Et la femme dit, que la lumière soit ! Puis, elle créa les mâles et les femelles. Et voici que les dieux mâles renient leur créatrice, chassent les déesses de leur monde. Alors les déesses partent vers le sud, dans une vallée de patagonie.
Elles créent de nouveaux temples et plus rien ne les empêchera de faire ce qu’elles imaginent.”

Ces paroles prononcées par Geraldine Chaplin dans le film du cinéaste argentin Pablo Agüero Madre de los dioses résonnent comme une prière. Elles se propagent tout au long de ces 10 morceaux qui hantent ce nouvel album de Natalia Doco : “La sagrada”.

Un documentaire qui met en avant le pouvoir et la sagesse des femmes, des portraits de femmes qui ont décidé de repartir de zéro et de se créer leur propre temple et leur divinité. Entre chants délicats et envoûtants, Natalia Doco nous guide au travers d’un voyage initiatique sur une terre où toutes les utopies sont possibles.

Un plan fixe au cœur d’une forêt humide comme plongée de la région d’El Bolson, au sud Ouest de l’Argentine, c’est dans ce cadre qu’elle choisit de clamer son Cielo, chant de liberté, invocation qui circule le long de notre échine. On ressent cette force, comme si elle nous pousse vers le haut, fermez les yeux et touchez ce ciel.

Croire en soi pour se construire son eden… loin de l’incarnation maternelle d’El Buen Gualicho, Natalia Doco continue de célébrer la femme dans toute sa sensualité et sa mystique mais se place comme celle qui propage avec force et assurance cette vibration sacrée.

Être solaire et flamboyant, elle unie dans cet album les rythmes traditionnels d’Argentine aux sonorités du Mexique et des déserts américains : un voyage plein de mystères et de féérie à découvrir ce samedi sur la scène du Metronum. (Plus d’infos)

Julien

Photo (c) Raphaelle Lorgeril

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Attaché de presse musical de métier, Julien est la plus belle plume d’Opus. Un éclectisme aussi riche que sa culture musicale !