Olivier Rocabois, orfèvre Pop

En 2021, la planète pop découvrait et adoubait sir Olivier Rocabois avec son premier album « Goes too far ». Des mélodies classieuses et luxuriantes qui semblent perpétrer l’héritage harmonique du génie californien Brian Wilson. On l’imagine facilement faire un moonwalk sur ce passage clouté à la sortie d’Abbey Road, le regard plein de malice croisant celui de nos 4 mousquetaires. Avec ce nouvel EP « The pleasure is goldmine », le breton continue sa quête au royaume de cette chanson légère mais magnifiquement ouvragée. 

On retrouve ce piano mélancolique en ouverture, ce rythme à la fois langoureux et enjoué pour un  Watch the Seasons Come and Go qui file sur plus de 5 min à l’allure d’un Rocketman. Life is a joke, life is a party … Derrière cette légèreté, Olivier Rocabois continue d’innover et déborder comme avec cette poussée de synthé offerte par Le Superhomard ou cet interlude astral au cœur des Brain Cells qui s’agitent et se meuvent telles ces petites graines tropicales vivant au cœur des maracas.
Pas besoin de secouer ou de frotter pour en voir s’échapper un génie. Après son chef d’œuvre, il nous prouve une nouvelle fois qu’il a assouvi le fantasme de bien des musiciens en tutoyant ces étoiles de la pop et j’espère que d’où il est Major Tom a pu entendre ce planant New Year’s Crazy Egos. Un morceau plein de sensibilité, d’émotions et d’élégance dont il est difficile de décrocher.

De quoi vous donner envie de le découvrir en live ce vendredi 17 mars au Labo des Arts en compagnie du Toulousain Painterboy.

Julien

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photos (c) Alain Bibal

Attaché de presse musical de métier, Julien est la plus belle plume d’Opus. Un éclectisme aussi riche que sa culture musicale !