Rover, la fragilité forte


Singulier, surprenant, mystérieux, voilà ce qui vient à l’esprit quand on est face à la musique de Timothée Régnier plus connu sous le nom de Rover. Fils d’expatriés il passe sa jeunesse à New York, étudie au lycée français de New York où il côtoie un certain Nikolai Fraiture, bassiste des Strokes. Destination Beyrouth par la suite où il fait ses premières armes musicales aux côtés de son frère notamment, avant d’être expulsé pour une histoire de visa. Son retour en France est l’heure pour lui de lancer son projet solo, il enregistre son premier album éponyme avec lequel atteint la reconnaissance du public et des professionnels avec comme fer de lance le titre Aqualast ode frénétique et fragile où il nous fait l’apanage de sa tessiture.
Trois ans plus tard il refait surface avec Let it Glow où il fait la part belle au instruments qui ont du vécu et reste fidèle à sa Rickenbacker. « Le deuxième album, c’est un peu comme un deuxième rendez-vous amoureux où l’on ose montrer des choses qu’on affichait pas plus tôt. » Si l’indifférence est pour lui une source d’angoisse, ses morceaux ont une propension à s’inscrire dans du monolithe loin de toute stoïcisme. On ne veut pour preuve le titre Some Needs qui dans sa version clipée nous emmène au coeur de ses pérégrinations new yorkaises au bras de Diane Kruger. Il sera le 18 février au Métronum.

Allan


Retrouvez Rover sur son site officiel, Facebook et Twitter
Info concert : site de Bleu Citron