Interview Last Train : “Toujours eu envie de faire plein de concerts”

Opus et Néo se sont associés à l’occasion de la tournée des Inouïs du Printemps de Bourges, pour interviewer les 4 groupes présents au Metronum, théâtre de la première date de cette saison. Honneur aux lauréats 2015 des Inouïs, bienvenue “Last Train.“ 

Bonjour Last Train !

Last Train: Salut!

4 jeunes qui font du rock qui transpire, le groupe a huit ans. Racontez-nous comment est né ce projet comment vous vous êtes rencontrés, quel est l’histoire du groupe.

Hé ben c’est très simple hein, on s’est rencontrés au collège d’Anne-Marie en Alsace et puis très rapidement on s’est liés d’amitié autour de la musique et puis on a fait de la musique ensemble et on est devenu ce qu’on pourrait appeler communément des meilleurs amis.

Et on aime beaucoup faire des concerts, c’est vraiment un hobbie dans ce groupe on aime beaucoup les concerts (rires).

A propos de concerts justement, est-ce que vous vous souvenez de votre premier concert  ?

Ah si “La Maison Nature » ! On habite dans des tous petits villages en Alsace et y’a un complexe qui s’appelle “La Maison de la Nature à Altenach dans le village où habite Antoine, où en gros on pouvait aller faire des camps de vacances et ils sensibilisaient les jeunes à l’environnement à tout ça c’était chant-mé on adorait.
Et on a fait notre premier concert là-bas, c’était la folie, y’avait du monde en vrai, même une banderole avec le nom du groupe? On a un bon souvenir, on a posté une photo y’a pas si longtemps.

Premier concert Last Train

Vous êtes 4 sur scène, qui fait quoi ? Comment fabriquez-vous vos morceaux ?

Il y a 2 guitares, une basse et une batterie. C’est Jean-Noël le chanteur guitariste qui amène la première idée, l’idée principale, un morceau, une mélodie, un riff de guitare, un rythme de batterie… Quelque chose qui passe par sa tête et ensuite on va tout retravailler ensemble et c’est à 4 que le morceau va prendre, va commencer à vivre, va passer d’un côté, puis va prendre des chemins pour devenir au final le morceau.

-Une sorte de rouleau compresseur de la compo !

-Non non Un Cluedo de la composition où tu devrais soumettre une proposition tu vois, et j’accuse ! Non je soupçonne truc avec la corde dans la buanderie.

-Moi j’aurais plutôt vu une une rivière, une source qui partirait d’une montagne et qui irriguerait ensuite petit à petit plusieurs villages, ces village ce seraient des concerts donnés par-ci, par-là et la finalité ce serait pourquoi pas de se jeter dans la mer.

Vous avez sorti 2 EP, “The Holy Family“ et “Fragile“ puis un album qui s’appelle “Weathering“ qui veut dire altération, pourquoi ce thème ? Pourquoi ce nom ?

Y’a pleins de raisons qui sont liées au nom de cet album. C’est aussi le nom de la dernière chanson du disque, qui traite un sujet qui nous tenez tous assez à coeur. Ca faisait très très longtemps qu’on fait de la musique ensemble, beaucoup beaucoup de gens nous disent: “ah vous êtes très jeunes, c’est allez très très vite pour vous“, c’est pas la vérité la preuve. On a mine de rien beaucoup grandi du moins je l’espère dans nos têtes, les expériences de la vie arrivent, qui comme des vagues sur nos corps (rires) et le principe de l’érosion, le fait que qu’il y ai une pierre qui soit là, qui tous les ans à force de se prendre des vagues sur la gueule va perdre un petit peu de ce qu’elle est, en tout cas va changer mais elle va toujours être là…

Parlons clips maintenant : qui est le psychopathe à barbe dans Between Wounds ?

C’est un ami ! Les premiers clips qu’on a fait on les a réalisés nous-mêmes parce qu’on aimait beaucoup ça, et après on a eu envie d’avoir un oeil extérieur sur la musique et voir ce quelqu’un d’autre pouvait faire avec notre musique. On a rencontré Hugo Pillard qui faisait les clips de Fauve et quelques court-métrages. Il a eu des idées sur Between Wounds, Weathering et Golden Songs.

Between Wounds c’est la confrontation d’une chanson, dune histoire qui est sortie d’un coeur d’un d’entre-nous et au bout d’un moment il s’agit des mettre des images sur cette chanson sur ce truc qui est assez fort. C’était beaucoup d’échanges effectivement c’est la première fois qu’on travaillait avec un réalisateur extérieur. C’est un clip un peu gênant et c’est cool on est super content, et le mec à la barbe en l’occurence il s’appelle Jessy et il est gênant, mais il est cool.

Vous êtes en pleine tournée, vous avez joué en France, en Inde mais aussi au Japon ou en Belgique, vous avez même un label japonais ! Racontez-nous cette histoire...

On a pas encore joué en Inde encore, mais c’est prévu pour la fin de l’année. On a toujours eu envie de faire pleins de concerts, de jouer partout, de jouer le plus souvent possible, au début avec nos petits bras et nos petites jambes dans les villages et les patelins d’à côté en Alsace. Quand on a eu le permis c’était de jouer en France et après, chemin faisant, on a joué dans les pays limitrophes et ensuite le monde entier et en effet il y a eu des propositions d’aller jouer à Tokyo dans un festival, et un label a était trouvé là-bas, ce qui fait qu’on a notre album “Weathering“ disponible dans les FNAC entre guillemets “locales“ et avec des écritures japonaises dessus, c’est trop cool ! On est y était cet été pour un festival on y retourne cet automne pour d’autres concerts.

Merci les garçons, bon concert ce soir et bonne tournée des Inouïs ! 

Merci à vous !

Interview réalisé par Estelle Tréville,
retranscris par Clément Cazaubon (Néo Toulouse)
Pour écouter l’interview :

Crédit photo Thomas Biarneix

Amatrice de world, de jazz, mais aussi de pop ou de rock, Lisa est aussi la créatrice de La Tisseuse, structure avec laquelle elle organise des concerts et scènes ouvertes.