Interview Oh : “La continuité d’une belle histoire d’amitié”

Oh, c’est un tout nouveau projet musical toulousain. Si le nom est neuf, les musiciens ne sont pas des inconnus pour Opus ! Leur nouvelle aventure, les projets qui se dessinent, on a rencontré Oh pour leur poser quelques questions… 

Bonjour Oh ! On est très heureux de vous retrouver. On vous connaissait sous le nom d’Ainamaty. Pourquoi ce changement de projet ? 

Le line up du groupe a connu plusieurs changements, nos envies musicales et notre façon d’écrire ayant évolué, nous avons tout naturellement voulu marquer un nouveau point de départ avec ce projet et de ce fait, ce nouveau nom.

C’était impossible pour vous de vous séparer totalement finalement ? 

Oui ! Quand tu aimes faire de la musique avec des personnes qui comprennent ta façon de composer, de jouer, avec qui tout est naturel, tu n’as pas besoin de chercher ailleurs. Ce projet c’est avant tout la continuité d’une belle histoire d’amitié.

On peut s’arrêter sur le choix du nom ? Pourquoi ce Oh ? 

Oh encore cette question !? (rires) Plus sérieusement, après des long moments de recherche c’est ce mot qui à fait écho en chacun d’entre nous. Oh est l’expression d’un grand panel d’émotions que nous souhaitons véhiculer à travers notre musique.

Musicalement, on note un virage un peu plus moderne que ce qu’on entendait… Sarah passe un peu au clavier, les garçons vous jouez avec des samples. Comment s’est dessinée cette évolution musicale ? 

La modernité n’était pas un but recherché, c’était même le contraire : on écoutait beaucoup de pop 80’s et vu que la mode est un éternel recommencement, comme disait Mamie, c’est peut être en ce lieu qu’on note une certaine modernité !

On a toujours eu une façon d’écrire assez libre sans se limiter à chercher à “sonner” d’une manière particulière, nous marchons beaucoup au feeling. Si cela nous plait nous continuons à avancer de cette manière, sans nous laisser influencer par ce que nous pouvons entendre ou écouter autour de nous.

Avec notre ancien projet nous utilisions beaucoup de samples de batterie et de synthé mais le passage d’Emeric aux percussion et de Sarah aux claviers nous a permis de nous libérer, dans une certaine mesure, des machines. Il y a maintenant beaucoup plus de parties “jouées” que simplement diffusées, exempt la grosse caisse que nous avons gardé en sample pour appuyer le coté électronique. 

La participation de François Remigi qui a joué les claviers sur l’enregistrement, à amené ce coté synthétique. On à aussi beaucoup utilisé d’arpégiateur ce qui, dans notre musique, peut le plus s’apparenter au sampling.

On imagine que vous avez faim de concerts après ces mois loin de la scène. Des choses arrivent ? 

Oh que cela nous manque ! notre prochaine date est le 7 Mai a Auch. Petit retour test à la maison et nous sommes en train de chercher de nouvelles dates pour la rentrée de Septembre.

Nous avons prévu de retourner en studio courant novembre 2019 pour sortir un EP au printemps 2020

Le tout premier morceau est sorti en exclu chez Opus le 16 avril. Comment vous décririez ce morceau, Night is Falling ?

Night is Falling est assez représentatif de ce que nous faisons aujourd’hui, entre mélancolie et espoir. Ce morceau parle de la perte d’un repère et de la confusion, le trouble que cela peut engendrer. Une fois ce repère perdu, il faut cheminer à la recherche de la lumière. Night is Falling est pour nous la synthèse de notre façon d’écrire, permettant de découvrir le groupe dans sa totalité.

On a eu la chance d’entendre deux autres morceaux, Run, Start Again. Un EP ou un album sont dans vos esprits ou c’est prématuré ? 

Les deux autres morceaux sortiront le 6 Mai, c’est une mise en bouche de ce qu’il y aura plus tard. Nous avons prévu de retourner en studio courant novembre 2019 pour sortir un EP au printemps 2020, mais sa forme n’est pas encore définie. 

En studio, on entend la voix de Sarah avec des harmonies vocales féminines. Comment cela se traduira en live ? 

Sarah s’est amusé à faire des harmonies en studio mais pour nous le live est autre chose : on a envie d’une forme plus “brute”. 

Quel est le plus d’Oh par rapport à Ainamaty, pour ceux qui vous suivent depuis cette aventure-là ?

Oh… on est quand même moins nombreux tant en terme de musicien que de lettres ! En réalité pas vraiment de plus mais un projet nouveau et différent, on a aussi le sentiment d’avoir gagné en maturité.

Vous êtes totalement indépendant ou vous êtes suivi par des structures ?

On à toujours gardé contact avec les structures ayant suivi notre ancien projet. Le Cri’Art nous soutient toujours, ils font partie de notre famille musicale. Nous sommes indépendants à ce jour et ne pouvons que souhaiter que les professionnels prêtent une oreille attentive à notre musique !

On en arrive aux questions rituelles chez Opus : si vous deviez créer votre festival idéal, il se passe où et vous faites jouer qui ? 

Le festival se passerait sur une plage, scène dos à la mer, et pourquoi pas sur une île privatisée pour l’occasion : sable fin et cocotiers… Et pour la prog on choisit 3 groupes chacuns :

François : Johnny Clegg, FOALS, Barbagallo

Emeric : Billie Eilish, Fatoumata Diawara, et Kalash pour la surprise et accompagner le Ti’punch.

Sarah : Ibeyi, Agnes Obel, Rihanna

Et pour finir, vous avez 2 ou 3 projets musicaux à nous faire découvrir ? 

François : Altin Gün

Emeric : Roman Flügel

Sarah : Owlle

Merci Oh ! On est vraiment très heureux de vous retrouver ! 

On est toujours très heureux de parler musique avec Opus ! Merci beaucoup à vous !

Rémy
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Crédit photos Pascaline Hofmann PHOTOGRAPHY

Créateur d’Opus, Rémy est à la fois rédacteur et photographe dans notre media. Un mélomane qui écoute aussi bien du rock que du rap ou de la pop, et qui aime fouiller la scène locale.
C’est également lui qui gère le projet Focus d'Opus