Roze : “L’acoustique, une connexion unique avec le public”

C’est l’un des 2 groupes à l’affiche de nos prochaines Parenthèses Acoustiques : Roze jouera avec nous le 07 avril à la Sainte Dynamo ! L’occasion pour nous de revenir sur leur nom, leur album Q&A et sur leur avenir… Merci à Lolo (battterie) et Greg (chant, guitare) qui se prêtent au jeu des questions-réponses ! 

Opus : Bonjour Roze !  Votre album est sorti fin 2018. Un très bel enregistrement ! On a été étonné par la longueur de l’écoute, plus de 15 morceaux… C’était une envie dès le début de l’écriture ?

Lolo : C’est surtout l’envie de mettre sur support tous ces morceaux qui ont fait nos premières années. On avait vraiment envie de les matérialiser. Ces titres représentent tous autant qu’ils sont les fondations du groupe et de ces premières années de scènes. On s’est construit là-dessus, ils représentent beaucoup pour nous et il était hors de question d’en laisser un seul de côté.

En parlant d’écriture, comment ça se passe chez vous ? Qui compose, qui écrit ?

Greg: J’ai commencé le projet seul dans un premier temps, j’ai composé et écrit pas mal de chansons de cet album avant même que le line-up ne soit créé.

Un album où on passe entre force et douceur avec une facilité déconcertante ! On l’avait chroniqué en parlant « d’épines et de pétales » d’ailleurs. Comment est-ce que vous équilibrez ces énergies ?

Lolo : Cela se fait naturellement de par nos influences musicales je dirais. Il n’y a rien de plus riche et de plus envoutant qu’un gros riff qui te prend aux tripes, saupoudrées d’harmonies vocales et d’envolées lyriques. C’est quelque chose qui nous porte et on essaie d’emporter les gens avec nous.

Greg : On essaye de représenter un maximum de nuances pour que l’écoute soit la plus vivante possible. On a une volonté à la base de faire quelque chose de puissant, mais si on ne redescend jamais, cette puissance n’a plus de valeur, d’où l’intérêt d’insérer des moments où l’on respire, et cela se fait naturellement.

D’ailleurs ce nom Roze, il vient d’où ? C’est une référence à notre ville toulousaine ou pas du tout ?

Lolo : Pas du tout, ce n’était pas l’idée de base, mais finalement c’est un clin d’œil sympathique à nos origines. La vraie histoire est qu’on cherchait un nom court, facile à retenir, qui puisse se dire aussi bien en anglais qu’en français et qui tranche un peu avec la musique que l’on fait. Un nom doux pour une musique puissante.

On va se retrouver le 07 avril, pour les Parenthèses Acoustiques. Les concerts unplugged c’est un format que vous connaissez déjà, ça change quoi pour un groupe ?

Lolo : Oui et c’est d’ailleurs un immense plaisir d’y être convié. C’est une formule que nous apprécions tout particulièrement pour l’avoir déjà exploré notamment lors du Sofar sound ou de notre première partie de Lofofora pour la sortie de leur album acoustique en mai dernier au Bolegason. Ce qui est vraiment intéressant dans cette formule, c’est qu’elle laisse toute sa place à nos voix et nous impose de maitriser toute la dynamique au niveau de nos instruments.

Et du côté du public, vous sentez une différence d’écoute ?

Lolo : C’est une connexion unique avec le public, on sent que tout le monde est connecté, on voyage ensemble en quelque sorte. Le volume sonore y est pour beaucoup, on ne va pas se mentir !

Vous jouez à 3, mais êtes souvent accompagnés d’un violoncelle. On aura la chance de l’entendre le 07 avril ?

Lolo : Oui tout à fait, géré d’un archer de maître par Thomas Laduguie. C’est un ami, on se connait depuis quelques années maintenant grâce à un projet parallèle. Il a participé aux sessions studios dès notre premier EP « Just a matter of time » et aussi sur l’album « Q&A ». Il a aussi participé aux clips live que nous avons tournés au château de Launac. L’apport du violoncelle en acoustique est indéniable, cet instrument majestueux prend toute sa place dans cette formule.

C’est quoi l’avenir de Roze, il va se passer quoi dans les semaines et mois à venir ?

Lolo : On travaille actuellement sur la mise en place d’un mini tournée à l’étranger au courant de l’été qui devrait être une expérience formidable si elle se confirme, je n’en dis pas plus pour ne pas porter malheur (rires). On travaille aussi en fond sur le booking, le nerf de la guerre, afin de promouvoir au mieux notre album mais on va aussi préparer l’avenir avec de nouveaux morceaux.

Crédit Grégory Leruste

On en vient aux questions rituelles chez Opus : si vous pouviez créer votre festival idéal, il se passe où et vous faites jouer qui ?

Lolo : Il se passerait place du Capitole et mettrait à l’honneur la multitude de groupes toulousains de qualité qui ne demande qu’à gagner en visibilité, et je mettrai en tête d’affiche un gros groupe ricain des années 90’s : un petit Rage ou un Red hot par exemple.

Greg : C’est très égoïste et irréaliste mais je dirai Chris Cornell en Acoustique dans mon salon.

Et pour finir, si vous vouliez nous faire découvrir 2 ou 3 groupes vous citeriez qui ?

Lolo : En local, je citerais Oly, le nouveau projet de Thomas notre violoncelliste, un trio original beat box – violoncelle – chant/guitare. En international je dirai Rival Sons que j’écoute en boucle en ce moment.

Greg : Pour moi, Biffy Clyro, Bernhoft et Newton Faulkner

Merci les gars ! On se retrouve donc le 07 avril, on a hâte de vous entendre en concert acoustique !

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