One pill of Derinëgolem makes you larger.
Gonars donne l’impression de s’être assoupi sur l’oreiller surréaliste de Jefferson Airplane. Une douce montée, un rythme psyché qui s’étire, un violon hypnotique et la voix puissante de Grace Slick remplacée ici par un chant moins grave mais tout aussi intense. Halluciné·e, on suit nos 2 hommes-grenouilles à travers cette quête du poulpe blanc. Des hommes sans visage nous propulsent (façon derviche) de l’autre côté du miroir, vision kaléidoscopique, comme aux travers de ce village aux 1000 fenêtres. Nos agents secrets en costume traditionnel vous invite pour un rite initiatique au coin du feu. Ces cordes lancinantes et sensuelles, cette ascension grisante du couple batterie / violon, un son venu de loin qui nous transporte, nous enivre, un son aussi surprenant qu’envoûtant.
Un voyage, une transe au bout du plaisir dont on n’a définitivement pas envie de s’extirper. En attendant qu’ils nous révèlent le secret de ce mystérieux mollusque, je vous invite à pousser le tourniquet et plonger dans leur univers live le 13 septembre au festival de rue de Ramonville, le 22 septembre à la Pop Galerie de Sète ou encore le 1er novembre à St Jean de Vedas en première partie des jouissifs Altin Gün.
Julien
Suivre Derinëgolem sur Facebook