KARKARA : LSD auditive
Un diamant brut à milles KARKARA, transcendantal et viscéral. Julian (Margo)
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Crédit photo : Guthio Blivion
Il suffit d’écouter KARKARA tranquillement enfoncé dans un canapé mou cramoisi, un plaid troué et un cheminé allumée pour sentir son esprit se détacher de son corps et pénétrer des contrées insoupçonnées et abruptes de la sensibilité auditive. A la limite de la psy trance instrumentale qui frappe, le trio quasi instrumental mélange batterie garage, guitare saturées, voix psychédéliques, bruitages et mélodies orientales volontairement déstructurées. KARKARA est l’alliance parfaite entre l’héritage psychédélique sauvagement libertin des années 70 en occident, et les musiques traditionnelles des rituels spirituels d’Orient. Les sonorités sont assemblées à coups de disto bien crade et de batterie vintage qui crache. Les rythmes survoltés s’emballent. Les harmonies s’ancrent sur une et même note tenace et répétée. Vibre alors comme une insolence juvénile et incontrôlable qui nous maintient en haleine et nous précipite avec insistance dans une overdose de fantasmes psychédéliques qui s’entrechoquent avec urgence et brutalités.
