Matt Elliott : tristesse et beauté

En 2014, une étude scientifique a démontré qu’écouter des airs tristes procure du bien-être : “La musique triste peut être appréciée non seulement comme quelque chose d’esthétique, comme une récompense abstraite, mais elle joue aussi un rôle dans le bien-être, elle apporte une consolation et régule la mauvaise humeur et les émotions négatives.”
Autant vous dire que vous plonger dans l’œuvre de Matt Elliott vous assurera un bel hiver.

Farewell to all we know… son 8e album solo, vous plonge dans l’obscurité dès son visuel. Une peinture floue d’un personnage de dos qui peut symboliser son aversion pour notre monde et renvoyer aux peintures de Caspar David Friedrich. Une musique aux frontières du visible portée par cette voix funèbre comme en attente de sa propre disparition. Une musique déchirante mais porteuse d’espoir. Une musique de fin du monde où une fois notre réalité totalement dissoute, autre chose est possible. On s’accroche à ces arrangements majestueux, chaque note de piano, de violon, de guitare illumine le tableau avec cette folk à la fois nostalgique et exaltante.
Le chant profond de Matt Elliott nous guide vers un monde meilleur et nous invite à dire adieu à tout ce que nous savons.

Tristesse et beauté… un album qui semble suspendre le temps et que Le Metronum vous invite à découvrir en mode Transat le 15 octobre.

Julien


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Credit photo : Lea Jiqqir

 

Attaché de presse musical de métier, Julien est la plus belle plume d’Opus. Un éclectisme aussi riche que sa culture musicale !