mauna la nuit : éclipse lunaire toulousaine
Crédits photo Amy Lauffer Neff
L’heure bleue, moment suspendu où le jour et la nuit se confondent et s’entremêlent, est le meilleur moment pour écouter ce tout nouveau groupe. A ce moment là, le bleu-nuit prend progressivement le dessus sur le bleu-ciel. Et c’est peut-être parce que cette couleur est la seule à proposer ces nuances-là qu’elle appuie l’esthétique musicale du projet…
mauna la nuit s’est présenté en avril avec deux compositons enregistrées en live session : LUNE et DON’T RUSH. Nul besoin de vous préciser la teinture dominante de l’image ? Musicalement, mauna la nuit prend la forme d’un quatuor qui a tout d’un superband local : Amélie (batterie : terestesa, Mokazz, Totun, Ayay), Léo (synthé : Racoon Tycoon, Fellas, EEP), Paul (synthé : Mokazz, Rayon Gaia, Rebel Rebel) assurent la partie instrumentale et portent le chant d’Alba (Marcel, on la découvrait avec le titre Mirage). L’esthétique de notre papillon nocturne est une fusion entre neo-soul, pop alternative et rnb, inspirée de Bonnie Banane, Jordna Raki, Moses Sumney et Little Dragon.
mauna la nuit joue une musique évasive et contemplative, où le chant en français ajoute une douce poésie narrative… A écouter allongé dans l’herbe un soir de pleine lune, les yeux rivés vers les étoiles !