Black Sea Dahu, créature folk insaisissable

Crédits photo Paul Maerki

La rumeur courait, s’amplifiait dans le milieu folk mais voilà que 6 ans après “White Creatures” leur 1er album, les suisses de Black Sea Dahu sont bien de retour avec “I am my mother”.

Un album d’indie-folk qui explore les thèmes d’identité, de maternité, des racines et où chaque titre semble nous inviter à un voyage introspectif. Glue ouvre ce rituel initiatique et incite l’aventurier curieux à se lancer sur la piste de cette créature mystérieuse. On y croise cette grand-mère qui souffre de démence et lutte contre la perte de mémoire “Our thoughts are glue, let’s start a new” et on se dit que finalement on ne s’est pas moqué de l’auditeur naïf que nous sommes. Une fois ces sonorités brumeuses apprivoisées, cette poésie n’est finalement pas si insaisissable et laisse même transparaitre des morceaux de toute beauté.

Porté par des arrangements délicats et la voix envoutante de Janine Cathrein, qui insuffle une sincérité poignante, chaque titre semble se transformer en récits intimes pleins d’émotions et de mélancolie.

Des compositions riches en nuances, qui rappellent Bon Iver ou Daughter pour cette musique qui exorcise les douleurs, à découvrir en live lundi 25 novembre à la salle Nougaro.
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Attaché de presse musical de métier, Julien est la plus belle plume d’Opus. Un éclectisme aussi riche que sa culture musicale !