Gabelt : “Quand on joue on essaie d’être nous même”

A quelques jours de leur concert pour Les Parenthèses Acoustiques d’Opus, on est allé à la rencontre de Bruno, chanteur de Gabelt. Avec lui, nous sommes revenus sur l’actualité du groupe et sur leur nouvel EP, Brigit. Une interview réalisée avec Radio Néo : vous pouvez retrouver le replay ici.

Bonjour à tous on est aujourd’hui avec Bruno, qui est chanteur du groupe Gabelt. 

Bonjour !

Est-ce que tu peux nous présenter tes camarades musiciens qui ne sont pas avec toi aujourd’hui, savoir qui fait quoi dans Gabelt

Alors pour commencer, je vais présenter Damien qui est à la basse. Arthur à la guitare, Grégoire à la batterie, et moi même du coup à la guitare et au chant.

Pour ceux qui qui vous découvrent aujourd’hui, est-ce qu’on peut expliquer l’origine de votre nom ? 

La vraie origine du nom Gabelt, est albanaise, parce que je suis né en Albanie et qu’on ne voulait pas faire de doublons avec un nom de groupe qui existait déjà. On s’est dit pourquoi pas prendre un nom d’origine albanaise, et on a choisi Gabelt. Ce que ça veut dire après, c’est assez mitigé, c’est une certaine communauté en Albanie qui pratique une musique traditionnelle de là-bas.

Vous vous êtes rencontrés, pour la majorité du groupe au lycée, à Auch. Vous imaginiez à l’époque que votre groupe durerait aussi longtemps ? 

Non pas vraiment, en fait j’ai rencontré Greg au départ, au lycée, il y avait une section musique, on a commencé à parler, à jouer un petit peu tous les deux, et lui il m’a présenté par la suite, Damien. Damien a intégré le groupe, il a commencé à la guitare, puis il s’est mis à la basse, parce qu’on manquait de bassiste. Puis en commençant les concerts, on a rencontré Arthur en loges, ici à Toulouse, au théâtre des Mazades.
Après sinon, pour répondre à ta question… On n’imaginait pas vraiment en fait que ça durerait, on faisait vraiment ça pour le plaisir, et on n’avait pas vraiment de limites à ce qu’on allait faire…

Depuis votre premier EP Chaton, votre musique est très cohérente. On est toujours autour d’un rock très moderne, on entend du Strokes, du Franz Ferdinand, du Vaccines ou encore du Arctic Monkeys. Vous n’avez jamais hésité à explorer d’autres horizons que cette musique rock ? 

Pas forcément en fait, on écoute vraiment ce genre de musique et on reste fidèle à nous même. On reste vraiment sur ce qu’on aime. On a plutôt essayé de jouer sur le son, en jouant de manière différente en fait, toujours en s’inspirant des mêmes groupes, on a essayé de… Comment te dire ça… Si tu veux sur le premier EP on était vraiment sur de la prod’ un peu lourde, assez lente, un peu plus riche on va dire en arrangements. On est revenu avec Brigit à ce qu’on faisait à nos débuts, quelque chose de très léger, de très pop. Mais un jour on sera peut être amené a faire de l’électro, j’en sais rien moi…

Avant de parler de Brigit qui est votre 2e EP, j’aimerais qu’on revienne sur une expérience que vous avez vécu l’an dernier, vous étiez les représentants Midi-Pyrénées du Tour de France de la Pop. Vous pouvez nous expliquer le concept et nous dire ce que ça vous a apporté ? 

Le concept du Tour de France de la Pop, c’est de mettre en avant un groupe par région, et en accord avec la SNCF de le faire jouer sur un trajet aller-retour d’une ville à l’autre. Pour nous c’était Toulouse-Bordeaux.

Donc tu joues dans le train ? 

Dans le train ouais, sur l’espace repos ! C’était marrant, parce que c’est un super exercice, qui t’oblige a prendre confiance en toi : quand tu joues, si tu vas pas un peu vers les gens, eux ne viendront pas automatiquement vers toi. Quand on est sur une scène si tu veux, tu as cette facilité à attirer le regard, t’as des lumières tout ça. Là c’est des personnes lambda qui passent manger un sandwich ou boire un café, puis tu joues pour eux quoi..
C’était très difficile au départ, et puis finalement on a bien rigolé, on a rencontré plein de personnes.. le club du 3eme âge de je ne sais pas quelle ville (rires), des personnes de toutes origines, de toute villes, c’était assez drôle et c’était plutôt cool. On a même vendu des CD et on a de nouvelles fans du coup qui ont passé la 60aine… (rires)

Ce Tour de France du coup a donné lieu à une compilation, où chacun des groupes devaient créer un morceau !

C’est ça. Enfin nous on a vraiment créer le morceau, après je sais pas comment on fait les autres. ils nous ont fait remonter au studio 33 en Normandie, on avait bosser la chanson quelques jours avant et on l’a enregistrée.

Cette chanson fait partie de votre 2eme EP Brigit. Déjà, pourquoi ce nom ? C’est énigmatique…

C’était un peu aléatoire, on voulait mettre un nom en français en fait à la base et puis Brigit est venu un peu comme ça, sur le tas, comme Chaton était venu un peu sur le tas aussi… On ne s’est jamais trop trop posé de questions concernant la signification de comment on intitulait nos EP… Sachant qu’à partir du moment ou on essaie de prendre une décision tous les 4 c’est jamais évident parce qu’on a chacun une façon de penser et des goûts différents. C’est ce qui fait le groupe aujourd’hui… Après ma mobylette s’appelle Brigit, mais c’est pas intéressant de dire ça, je trouve ça même ridicule, donc je vais éviter de le dire…

Comment tu qualifierais l’évolution de Gabelt, de vos débuts au lycée jusqu’à la concrétisation de ce 2e EP Brigit? 

On s’est calmés je pense. On joue beaucoup moins vite aussi déjà et on a appris a bosser ensemble. Sachant qu’on a vraiment commencé la musique en tant que groupe tous les 4, du coup on a fait face à tous les problèmes qu’un groupe peut rencontrer… La composition c’est pas un truc facile, les répétitions caler tout le monde, les concerts les choses comme ça, on a fait quelques tournées aussi, on a eu la chance de faire quelques tournées, de faire aussi de belles scènes… Et il faut savoir, savoir s’engueuler aussi je pense dans un groupe, pour pouvoir avancer, et passer outre les petites disputes.

Tu parles de composition, comment ça se passe concrètement chez Gabelt? Est-ce qu’il y a un leader qui amène ses idées, ou est ce que chacun amène sa petite pierre, comment vous procédez? 

C’est toujours une question délicate, parce que… Bon, globalement moi j’amène une ligne directrice, parce que je fais pas mal de chanson en acoustique chez moi, avec des textes, avec une certaine structure… Je la ramène en répétition, après c’est presque du vote en fait, certains aiment certaines aiment pas… Et on la retravaille ensemble, pour au final l’enregistrer.

Tu parles de textes, et il y a une grosse surprise sur ce nouvel EP, avec la chanson qui s’appelle Brigit, où tu chantes pour la première fois en français. Est-ce que c’est quelque chose qui est arrivé naturellement ou c’était une volonté que tu avais depuis quelques temps?

C’était spontané en fait. on avait commencé a enregistré L’EP on avait fait les prises sons au départ. On a fait le chant quelques semaines après, en pleine campagne dans une petite maison, on avait amené l’ingé son avec nous, on s’est posé. On arrive à Brigit, et en fait j’avais de textes. et on s’en est rendu compte vers 2 heures du mat’, a peu près… (rires) que j’avais plus rien… Damien m’a dit “bah écoute tente le en français, on verra bien“. J’ai pris une demi heure, une heure et j’ai écris le texte. je l’ai tenté et puis finalement le résultat était pas trop mal quoi… du coup on l’a gardé.

C’est super dur d’écrire en français en fait, c’était très stressant pour nous, très stressant pour moi de chanter en français, et pour assumer un chant en français je pense que c’est quand même du travail, faut vraiment être sur de soi, t’as jamais trop de recul parce que… Tu sais quand tu écris, quand tu aimes bien écrire, c’est super compliqué d’avoir un recul sur toi même, de t’auto critiquer…

Tu me disais en plus que tu es né en Albanie, tu as toujours grandi en France. Chanter en français c’est aussi quelque part affirmer quelque chose en plus… 

Peut-être ouais inconsciemment, puis on avait envie d’essayer, c’est la nouveauté dont tu as essayé de nous parler tout à l’heure, pour nous c’était ça quoi, c’était vraiment de se dire bah on fait de la pop, on est en France, pourquoi pas essayer, on a chanté en anglais depuis des années…

Elle parle de quoi cette chanson ?

On parle beaucoup d’amour dans nos chansons parce qu’on s’est toujours plus ou moins dit qu’on faisait de la pop assez légère, assez simple, sans vraiment une grosse prise de tête, on n’est pas un groupe de chansons à textes engagés… On aimerait être la suite logique des Beatles, ce qui est très dur… Pour Brigit on est resté sur le même thème, et on a essayé d’être un peu… discrets, de faire des sous entendus en fait… Principalement Brigit parle de sexe en fait. du début à la fin on est dans une relation sexuelle.

Tu évoquais aussi de l’enregistrement, vous l’avez enregistré par votre propre moyens ou vous êtes passé par un studio? 

Alors on est passé en studio pour faire les prises, mais globalement c’était volontaire de bosser vraiment « maison » si on peut appeler ça comme ça. On a fait les prises sons avec Olivier au Studio Expériences à Toulouse, mais uniquement pour 4 chansons en fait : Brigit, IBTW, Charming Prince, Swarm. Cette dernière chanson devait pas du tout être dans l’EP en fait parce qu’il nous restait une petite demi heure on ne savait pas trop quoi faire, et on avait cette chanson un peu sur les mains, on s’est dit bah on va essayer. On a fait deux prises pour Swarm, c’est que du live, donc c’est Greg avec un métronome mais tout le monde joue dans la même pièce.

Cavalcade, on l’a enregistré du coup par rapport au Tour de Fance de la pop. Pareil Cavalcade, on a failli la louper en fait, j’ai loupé le train le matin, donc j’ai rattrapé le train à Bordeaux, on est arrivés à 17h au studio, au lieu de 13h. Le mec nous a dit “voilà vous avez 2 heures pour faire la section rythmique“. La chanson on l’avait répétée 3-4 fois à peu près donc on s’est vraiment mis en mode très très concentrés. En 2 heures on a plié la section rythmique et le lendemain on a vraiment fait les arrangements, la guitare, tout a été un peu sur le tas. Le rendu n’est pas trop mal je pense pour la précipitation qu’on a eu (rires).

Pour la suite des chants, les autres chansons du coup, on est allés s’enfermés dans une maison de campagne, avec Bradley, qui est un ingé son australien, qui est reparti en Australie du coup, qui est végétalien, c’est pas trop chiant surtout au resto (rires) “Je voudrai une omelette sans oeufs s’il vous plait“. Non non, il est super cool, et on a passé un bon moment, c’est quelqu’un de très pro en plus donc ça nous a bien aidé sur le moment. Dans cette maison, on a fait les chants vraiment nous mêmes, donc avec une carte son externe, un ordi et un pied de micro qu’on a trouvé dans un coin perdu du Lot, je ne me rappelle plus le nom ; Lanb.. Laa.. Lan….

Lalbenque ? 

Lalbenque mon gars ! Ouais on a trouvé un pied de micro là-bas ! On arrive au studio à 20h, écoute bien, Arthur me dit, “j’ai pas de pied de micro“. je lui dit “mais on peut pas enregistrer mon gars !” Et on a appelé des mecs qu’on connaissait autour et personne n’en avait… On n’a pas trouvé, on est partis à Lalbenque, on a trouvé un mec je sais pas qui c’était ce type, et il nous a prêté un pied de micro et il nous a sauvé la soirée ! On est arrivé a 14h on a attaqué les prises sont à 21H30 ! Damien devait faire la bouffe, il nous a fait des patates elles étaient dégueulasses, il faisait -10 dans la baraque ! Et ça les gens le savent pas tu vois, ce qu’on a galéré !

Vous l’avez trouvée comment cette maison ?

C’est une maison de campagne à une des grands-mères d’Arthur, qui nous l’a gentillement proposé, donc décor années 30, vraiment. Je pensais qu’elle était hantée au départ la maison ! On n’a pas trop dormi au final on a fait ça sur 2 jours, on était entre le détendu et le pas confort, tu vois !

En fait c’est peut-être ça une vraie résidence ! 

Je pense que c’est ça ouais ! C’est là que tu te pousses à bout tu vois ! Surtout quand Damien ne sait pas allumer un feu, et que t’y passe 2 heures… (rires) On a beaucoup rigolé et c’était une putain d’expérience ! C’est des moments qui te rapprochent dans un groupe, parce que tu te pousses à bout les uns les autres et quand tu finis par réussir ton truc en fait bah t’es content. Alors que ça marche ou pas, qu’on fasse des Bataclan ou pas, on aura fait ça !

Quand tu es sur scène et que tu joues cette chanson, tu te remémores ces moments là ?

Si tu peux te le remémorer ! Tu te le remémores souvent après, parce que t’a un coup dans le nez et que tu te dis “les gars qu’est ce qu’on a galéré pour la jouer cette chanson !” Je pense que c’est pour ça que quand on joue on essaie d’être nous même, d’être vrais… Même si parfois on ne respecte pas les critères qu’il faut respecter sur scène où il faut avoir une certaine posture, parler d’une certaine manière. On a envie de nous montrer en fait tel qu’on est ! J’ai toujours tapé des soirées avec les gens qui venaient nous voir, donné des CD parce que sur le coup ça passait bien avec quelqu’un… Je demande pas d’argent ou de reconnaissance éternelle… Je pense qu’il faut faire de la musique pour les gens avant tout… et après rouler en Lamborghini (rires).

On rappelle que vous êtes un groupe indé. Pour ceux qui ne se rendent pas compte, est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qu’est concrètement un groupe indé ? 

Pour te faire le topo, on a eu la chance de rencontrer certaines personnes plutôt sympas, qui nous ont aidé a différentes étapes du groupe… Moi je suis assez chiant, quand je veux un truc je vais souvent le chercher. Aujourd’hui faut vraiment solliciter les gens, un peu les emmerder pour pouvoir arriver a avoir un rendez vous, trouver une place pour une date, et puis ça s’est fait un peu aléatoirement…Si tu commences la musique et que tu veux jouer, c’est difficile de trouver un endroit en fait. et tu comptes souvent sur d’autres groupes pour te mettre en première partie.

Nous on a commencé de rien, on a solliciter une SMAC, qui est à Auch, qui nous a beaucoup aidé au départ, notamment pour ne pas oublier son matos en arrivant en concert, tu vois des trucs assez faciles… Et au fur et à mesure on a grandi avec ces mecs, qui nous ont un petit peu lâché derrière, mais toujours en nous accompagnant et en nous orientant. Si tu n’as pas des gens comme ça aujourd’hui je pense que c’est super dur, c’est pour ça que tu as de plus en plus de personnes qui font de la musique à la maison et qui se servent des réseaux sociaux pour essayer de faire parler d’eux.

Pierre Rougean, qui a travaillé avec Cats On Trees, Le Common Diamond, Noir Coeur entre autres à Toulouse, a travaillé avec vous pour votre premier EP. Comment s’est faite la rencontre et quel a été son apport dans votre musique ?

Alors nous on avait joué en fait pour les présélections du Printemps de Bourges, mais il y a un petit moment de ça, il était venu nous parler un petit peu et il nous a amené à faire cet EP Chaton, on a fait un 5 titres. Il nous a orienté sur la façon de composer, la façon d’appréhender les chansons et d’être un peu plus professionnels une fois en studio quoi. Ca a été une très bonne expérience pour nous je pense que ça nous a fait grandir.

Vous avez hésité à sortir un album plutôt qu’un nouvel EP ou pas du tout ? 

Non, je pense qu’un album c’est beaucoup de travail, c’est beaucoup d’investissement, et malheureusement aussi on a des vies à coté, c’est délicat sachant qu’on est tous assez loin les uns des autres… Pour faire un album je pense qu’il faut quand même prendre beaucoup beaucoup de temps et passer énormément de temps ensemble. C’était vraiment dans l’idée de faire un EP, d’avoir des chansons qu’on pouvait montrer au gens sans forcément les jouer.

Des débuts à aujourd’hui, quel est pour toi le plus beau souvenir avec Gabelt?  

Un truc sérieux ou pas? Non parce que au final on est aussi des amis, on n’est pas qu’un groupe et on a toujours passé énormément de temps surtout sur les débuts avant qu’on déménagent les uns et les autres a faire des soirées et je pense que tous les moments qu’on a pu partager ensemble dans les concerts comme en dehors des concerts ça a été plutôt bien, c’est un tout et pas qu’un truc.

Une salle qui t’a marquée ? 

Une salle… 2 salles ! On avait fait les Curiosités du Bikini, ça avait été super chouette, on a passé un bon moment… On en a fait plein en fait des sympas et ce serait pas cool pour une autre salle… Les plus petites salles pour moi ont étaient les meilleures, je trouve qu’on est vachement proche des publics quand on est dans une salle a 100 – 200 personnes…La Dynamo, on a fait quelques concert là-bas qui étaient sympas, et après en bourlinguant à droite à gauche, on a fait des trucs franchement… Tu sais tu fais pas que des bons concerts, des fois tu te retrouves dans des endroits qui sont… EXCEPTIONNELS. ! On a déjà joué dans un bar perdu en pleine campagne, il n’y avait même pas de station de train quoi… Il y avait a peu près 3m2 de scène ! On se rentrait les uns dans les autres et t’avais 3 mecs qui applaudissaient comme ça…. En fait c’est ça les meilleurs souvenir en fait, et tu te dis pourquoi je fais tout ça (rires).

Donc un Bataclan ça t’intéresse pas, tu préfères les petites salles de 3m2… 

Si ça pourrait être cool, mais en fait on est assez terre a terre comme groupe. On ne vise pas très haut… ah non ça il faut pas le dire (rires) NON on prend un peu ce qui vient. On ne sélectionne pas les salles chez lesquelles on va, c’est souvent au feeling en fait… Des fois tu tombes sur un mec qui a pas forcément une putain de scène, qui a pas forcément 2 000 personnes ou un cachet de 15 000 euros à te proposer mais on y va quand même ! C’est comme ça qu’on fait le plus de rencontre et qu’on se retrouve dans endroits je te raconte pas !

Vous allez jouer très prochainement pour Les Parenthèses Acoustiques d’Opus, un concert unplugged. L’acoustique tu en parlais c’est un moment dans votre processus de création, mais un concert acoustique c’est quelque chose de nouveau pour vous, comment est ce que vous allez appréhender ce moment? 

On n’est pas habitués en fait. On a toujours joué en électrique, et toujours très fort, et c’est vrai que ça nous oblige nous à d’avantage se concentrer, à bien faire attention à ne pas faire n’importe quoi… Je pense que c’est bien, c’est un bel exercice.

A quoi va ressembler votre année 2017 ?  

Aujourd’hui on cherche à promouvoir Brigit, parce qu’il nous tient à coeur cet EP, on a l’a fait de nos propres mains, avec nos truelles, nos briques… On cherche seulement à le promouvoir et à continuer à composer pour la suite.. Après la distance fait qu’on accepte vraiment les concerts au coup par coup, et on essaie de regrouper les dates.

On en arrive aux questions rituelles chez Opus. Si on vous donne une baguette magique pour créer un festival idéal, où est-ce que cela se passe et qui est programmé ? 

Ca se passerait a TIJANA en Albanie, je ferais venir euh… les Libertines, les Strokes, pour revenir dans le temps, les The Last Shadow Puppets, imagine le concert de fou quoi…

Et pour finir si tu devais nous faire découvrir quelques projets ?

Ce que j’écoute récemment… je sais pas je vais te dire, j’ai pété mon téléphone en plus… Y’a tellement de groupes… J’écoute beaucoup Juniore c’est un groupe de nana qui chantent en français, c’est très 60’s, c’est un peu la suite de Françoise Hardy j’aime beaucoup, les textes sont très touchants… Et un groupe de copains : les Blow The Man Down avec qui on s’entent très bien. On est sur la même musique en fait et puis on fait beaucoup la fête ensemble donc…

Merci Bruno ! On se retrouve au concert du 12 février chez ADHF !

Merci à toi et à Néo

 

Rémy

Créateur d’Opus, Rémy est à la fois rédacteur et photographe dans notre media. Un mélomane qui écoute aussi bien du rock que du rap ou de la pop, et qui aime fouiller la scène locale.
C’est également lui qui gère le projet Focus d'Opus