Bain de Lunes, poétique et déjanté au Bijou avec Lula Heldt
Crédits photo MA Mô
Lula Heldt, c’est une histoire de cordes.
Celles de son violoncelle, Alfred, qu’elle chatouille comme une contrebasse.
Celles logées dans sa gorge, qui jouent et jonglent avec les sons et dont les vibrations forment des chansons poétiques et pleines d’inventivité.
Et celles qui sensibles, s’élancent et s’en viennent toucher les nôtres.
Piquées, teintées de sonorités tziganes ou en nappes lyriques, sa voix et celle du violoncelle nous invitent à partager leurs explorations musicales, sans réserve et retenue.
Le 13 septembre dernier l’autrice-compositrice-interprète a sorti « Bain de Lunes» un album autoproduit qui explore les thèmes de la féminité, de la maternité et de l’enfance, où la douceur se noue d’amitié avec la révolte et la malice, où les onomatopées racontent des histoires entre les textes bien ciselés de l’artiste labellisée du Réseau Chanson Occitanie.
Du chant au parlé, en français, espagnol et anglais, Lula Heldt nous embarque avec elle à l’autre bout de [sa] terre et nous invite à la rencontre des filles de sorcières dans la foule. A la fin de notre exil, c’est dans le fracas délicieux d’un badaboum collectif que nos cœurs, guidés par le sien, s’envolent.
Le 6 novembre prochain, sur la scène du Bijou, vous pourrez retrouver Lula Heldt, debout derrière Alfred le Cello, pour un concert singulier, envoûtant et intime et – oui probablement – joyeusement déjanté par moments.
Mais qui n’aime pas un brin fantaisie, surtout quand elle est teintée de cette poésie dont seule Lula Heldt est capable?