Disiz emmène L’Amour à Toulouse


Une belle pochette orange et une ouverture sur un Carré Bleu où l’on voit sa silouhette évasive : c’est avec cette image que Disiz illustre son 13e album, L’amour.

“Putain la vie c’est chelou wesh…”
Le rappeur nous annonçait dès son premier extrait CASINO la tourneur des événements. S’il est bien question de sentiments, on est loin des récits à l’eau de rose tout au long de ces 15 titres où il “Observe au ralenti sa chutte acensionnelle” (TUE L’AMOUR). Un enregistrement où la tristesse de cette étape est joliment racontée en musique. Les tempos sont lents, les mots forts, les notes nostalgiques. Musicalement, on s’est éloigné de la fougue de Disizilla (2018) pour se rapprocher d’un album mélodique dans la continuité de Pacifique (2017).
Le titre POIDS LOURD illustre parfaitement l’ambiance de ce disque des plus personnels : chef d’oeuvre de composition où s’entremèlent piano, beat urbain, violons, arrangements électropop et pensées noires : “Plus du tout lucide, j’pense au suicide.” Un titre parmi les 6 auxquels le toulousain Augustin Charnet (Kid Wise, After Marianne) a denouveau travaillé avec Disiz.

L’amour nous propose aussi des moments plus entrainants comme C’EST LE LOVE MAGUEULE, BEAUGARÇONNE. Le feat avec Damso, RENCONTRE, est la pépite de cet enregistrement, chanson inclassable qui nous embarque dans des énergies contraires et complémentaires, où l’ombre laisse place à la lumière, où la mélancolie introduit l’envie de se laisser aller et danser tout sourire sous la pluie. Un morceau qui promet de forts moments en concert. Toulouse accueillera Disiz au Bikini le 27 avril !

 

Rémy


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Créateur d’Opus, Rémy est à la fois rédacteur et photographe dans notre media. Un mélomane qui écoute aussi bien du rock que du rap ou de la pop, et qui aime fouiller la scène locale.
C’est également lui qui gère le projet Focus d'Opus