La naissance de Warend

Le 27 janvier, c’est LA date de Warend. Ce jour-là sera celui de sa Naissance.

Et pourtant, il en a parcouru du chemin… Dix ans de rap dans la poche, des tremplins remportés, de nombreuses scènes toulousaines foulées et des premières parties de grands noms (Josman, Bigflo & Oli). Il y aura bien eu une pause de 8 mois durant laquelle Warend a parcouru l’Atlantique sur son voilier. Mais ce fut sans nul doute une expérience révélatrice pour l’humain comme pour l’artiste, qui en ressort “totalement changé” nous confie-t-il.

Le rap de Warend, c’est le témoignage d’un racisme dont il a été la victime plus jeune “le plus intéressant auprès de mes camarades car je portais sur ma peau une autre couleur que le white”. La différence, il en fait une force, une fierté même. Le refrain classique me direz-vous… Et pourtant, ça n’a jamais été aussi vrai qu’avec lui.
Sa recette ? Un univers particulièrement sombre, une mise en scène presque théâtrale, un rap mélodieux, un timbre grave et des messages forts. Le tout recouvert d’une fierté toulousaine qui n’est pas pour nous déplaire (“Tout est nwar mais j’vais mettre lumière sur ma ville”).

Au fait, avez-vous déjà rencontré John ?
Il fait souvent son apparition dans les sons (écoute bien la voix), mais aussi dans les clips, sur les réseaux sociaux et même sur les pochettes du rappeur toulousain. Comme une transformation, une mutation, le visage de l’artiste se déforme, le corps tremble et voilà qu’il semble comme possédé. John c’est l’alter ego mystérieux, presque maléfique. John se permet de dénoncer, il est parfois malicieux, parfois en colère…

Opus vous donne donc rendez-vous ce vendredi soir (27/01) pour (re)découvrir Warend en live. The place to be ? Le Connexion Live, à Toulouse, où il jouera son premier concert en tête d’affiche !

Marlène

Retrouvez Warend sur Facebook
Retrouvez Warend sur Instagram

Bénévole de l’ombre, Marlène encadre tous les sujets communication d’Opus ! Si elle nous a rejoint initialement pour la gestion du compte Instagram, elle n’hésite pas à rédiger des brèves ponctuelles, elle qui valorise aussi la scène locale avec L'Œil Toulousain.