Des batteries rapides rythment les pensées de Samir Flynn

Il nous avait ému aux larmes lors de la Release Party de « Plus rien n’est triste » en octobre et a poursuivi sur une tournée très réussie ; Samir Flynn revient avec un nouveau projet « DBR&DPS » le 19 juin et en a dévoilé un premier single : Qu’est-ce qui va pas chez moi ?

Déjà très apprécie du public l’ayant entendu sur scène, ce morceau pose une question simple mais puissante où le rappeur expose ses propres contradictions. Samir exprime des réflexions personnelles et profondes sur des sonorités paradoxalement énergiques et dansantes. Une prod « Drum & Bass » signée Sven Toskah, ayant travaillé sur les 4 titres du projet à venir.

« Je suis fais de paradoxe »

En quête de réponses, l’artiste décortique sa vie, allant aux sources de qui il est, son éducation, origine sociale, traumatismes, opinions et tout ce qui fait de lui un être « marginal ». Comme dans son projet précédent, Samir décrit la contradiction des reproches qu’il fait à cette société dont il est lui-même acteur. « Je maudit le capital, tout en portant des Adidas, tout en rêvant de trois liasses ». Il questionne son rôle de grand frère au milieu de tout cela et le mauvais modèle qu’il semble donner.

« J’suis pas une exemple j’suis désolé Aalya »

Le rappeur évoque ses idées noires et pensées suicidaires, un sujet central du projet. Samir utilise la musique comme une thérapie, lui permettant à la fois d’extérioriser son mal-être, mais aussi de libérer la parole sur la santé mentale, une problématique majeure chez les jeunes.

Une nouvelle fois, Samir Flynn frappe fort en abordant avec une sincérité troublante des thèmes qui lui tiennent à cœur. Qu’est-ce qui va pas chez moi est un premier aperçu du projet, « Des Batteries Rapides & des Pensées Suicidaires » à découvrir le 19 juin. Le rappeur y dévoile davantage sa personnalité et son expérience du monde via son art. Il chante, danse son mal-être, et nous encourage à faire de même. Samir invite à ouvrir la discussion sur ses problématiques et transmet un beau message d’espoir.

Si l’on dit souvent que le talent n’a pas d’âge, l’amour de la musique et celui de l’écriture n’en ont pas non plus ! A peine deux décennies de vie derrière elle, Nina écoute tout le temps des chansons, et quand elle n’en écoute pas elle en cherche, en partage et lit des interviews sur des artistes qu’elle affectionne.
Désormais, elle en parle aussi dans Opus et vous pourrez lire ses brèves oscillant entre rap, pop et chanson à l’accent rap...