La crise de nerfs folk de Dinaa !

Crédits photo @remysirieix

Si vous trouvez qu’un EP est trop court pour découvrir un artiste ou qu’un album est parfois un peu trop long pour être écouté d’une traite, Dinaa a trouvé le juste milieu…

En 2024, on écoutait ses musiques pour la première fois avec « Les rêves qui parlent » : 26 minutes distillées en 8 titres où son talent se présentait à nous, propulsé par sa victoire au tremplin du Rose Festival. Le 21 février 2025, c’est sous le même format de mini-album que Dinaa continue de présenter son art dans un second enregistrement en 8 titres encore… 

Son premier disque était très brut, livré dans une version guitare-voix minimaliste avec laquelle on adore l’écouter en live. « Finalement » nous propose quelques arrangements pour porter un peu plus les mélodies, appuyer un peu plus les mots (Mi Fa Seul, Finalement, Salé). En 22 minutes, Dinaa réussi à nous embarquer dans des ambiances musicales complémentaires, où la folk reste le terrain de jeu initial (Tourner sous la pluie), bien qu’elle chatouille des arpèges qui groovent (Flemme) et qui bluesent (Antithèse). Surtout, la chanteuse rappelle sa force d’écriture où les couplets peuvent devenir des appels à la paix. Preuve que la douceur est aussi une façon efficace de faire passer les messages d’une jeune femme déjà grande artiste, capable de chanter les pensées de toute une génération (Que reste-t-il, Crise de nerfs).

Après un très joli concert au Metronum quelques jours après la sortie de « Finalement », Dinaa continue de jouer sa musique sur scène en France, Suisse, Belgique… Dans notre région, on retrouvera la toulousaine au festival de guitare d’Aucamville le 21 mars, au festival de Montauban le 19 juin, à Pause Guitare le 1er juillet, aux Escales Musicales de Mèze le 18 juillet 

Créateur d’Opus, Rémy est à la fois rédacteur et photographe dans notre media. Un mélomane qui écoute aussi bien du rock que du rap ou de la pop, et qui aime fouiller la scène locale.
C’est également lui qui gère le projet Focus d'Opus