ONE AND ONE IS ALL : « Une Histoire de partage, tout seul t’es rien »

One and One is All c’est notre belle découverte de cette fin d’année. Après avoir découvert et écouté en boucle leur premier album, on a profité de leur concert pour les 3 ans du bar l’Évasion pour rencontrer ce trio, devenu quatuor avec l’arrivée d’un batteur. Une belle rencontre avec une bande de potes, qui nous a donné un très beau concert pop folk. Un groupe qu’on va suivre avec la plus grande attention et dont on devrait vous parler très souvent !

Bonjour les One and One ! Pour ceux qui vous découvrent aujourd’hui, comment s’est créé votre projet ?

Hubert : C’est parti y’a 2 3 ans, en duo avec Paul. Enfin à l’origine, on avait eu un premier groupe il y a quelque temps, John était avec nous à la batterie aussi. Ca s’appelait Idle Away. On a joué ensemble pendant 4 ans jusqu’en 2004 2005. On ne va pas tout te ressasser après sinon ça serait long (rires). On s’est retrouvé y’a 3 ans avec Paul, il est venu me voir sur un concert de métal où je jouais, il m’a dit “Ca va pas du tout va falloir faire un truc” et on s’est remis à la compo, Paul en avait déjà quelques-unes on a tout adapté en mode groupe.

One and One is All, votre nom, c’est donc un clin d’œil à la création du projet entre vous 2. Mais ça marche plus, vous êtes 4 maintenant !

Paul : Ça ne vient pas de là le nom en fait à la base, mais c’est vrai que ça s’accordait du coup puisqu’on était 2. L’idée de One and One is All, c’est que un et un ça fait tout, c’est une histoire de partage, que tout seul t’es rien et que c’est ensemble qu’il faut faire les choses pour que ce soit bien.

Le vrai plus de votre son, je trouve, ce sont les envolées de banjo de Pierre, ça donne un vrai élan, une vraie signature, on se projette même dans des films !

Paul : C’est vrai qu’Hubert ça le ferait kiffer, on a déjà parlé de caler le son sur un film. Je pense que son/image c’est un super duo, ça marche bien ensemble on a d’ailleurs un petit clip à venir. Avec les images tu peux ajouter une vraie profondeur.

Vous avez désormais un batteur avec vous, Jonathan : c’est une envie depuis le début ou c’est le live qui vous a donné une impression de manque de percussions ?

Paul : On a essayé plusieurs fois de travailler avec des batteurs, mais ça marchait pas forcement, ça passait pas. John est venu et ça l’a fait de suite tu vas l’entendre ce soir c’est la première fois qu’il nous rejoint sur un live.

On a découvert et longuement écouté votre album. Comment s’est faite la rencontre avec Gaël et Rimshot qui l’a coproduit ?

Hubert : Gaël ça fait un petit moment que je le connais, de la scène métal (rires) il avait un groupe aussi. Depuis il a monté son studio, il a créé des tremplins, et maintenant son Label. J’ai participé aux Feux de la Rampe avec mon ancien groupe Waverly Station. Dès qu’on a monté la première maquette avec Paul on s’est tourné vers lui pour le mastering.

Paul : On a participé à son dernier tremplin, Les Rois de la Zic, on est passé à la trappe on n’a pas gagné, mais Gaël est venu nous voir pour qu’on participe à un événement musical avec Tisséo, on a joué dans le Métro entre autres à la station Jean Jaurès. Gaël était vraiment intéressé par ce qu’on faisait.

Hubert : Et il nous a bourré la gueule après on était obligé de signer (rires).

Cet album c’est aussi une magnifique pochette…

Paul : C’est la copine d’Hubert qui est tombée sur cette image de Patrice Murciano, on a eu un coup de cœur, on a de suite associé cette image à notre nom : la relation improbable du film KING KONG entre le singe et la femme, One and One is All toujours cette idée de partage. On l’a contacté, un mail et un coup de téléphone.

Pierre : C’est le mec le plus sympa du monde !

Hubert : Ouais d’abord il a écouté notre son, il a bien aimé.

On va vous découvrir ce soir en live… Y’a un moment que vous attendez particulièrement ? Une chanson qu’il vous tarde de jouer ?

John : La dernière on en a marre (rires).

Paul : Moi mon morceau préféré depuis le début c’est Suffering Soul, c’est là que j’ai eu le vrai coup de cœur pour la batterie d’ailleurs.

Hubert : Moi c’est plutôt There I Go ou Give Again. Mais ces morceaux c’est aussi l’histoire de la composition, comment on les a construits et comment ils évoluent, les heures qu’on a passé derrière. Quand ça se passe en live c’est encore mieux !

Paul : En plus, c’est des morceaux où y’a pas trop de basse il peut picoler il est tranquille sur scène (rires).

Hubert : Voilà les reprises où je joue pas aussi c’est cool ! (rires)

J’ai moi un vrai coup de cœur pour Me Myself and I

Paul : Normalement y’a un clip qui devrait arriver, mais c’est pas encore tout calé. La personne qui nous a fait le premier clip pour Give Again, Olivier Chalier, c’est aussi son coup de cœur, il est prêt à nous aider bénévolement pour ce morceau-là. D’ailleurs, c’est un des tout premiers qu’on a créés.

Hubert : Ouais c’est un beau morceau d’accroche.

Quelle est l’histoire de cette chanson ? En l’écoutant, on a l’impression que c’est quelqu’un devant un miroir, qui n’aime pas trop ce que le reflet lui renvoie.

Paul : C’est pas vraiment ça (rires). En l’occurrence ça parle de famille, ça raconte l’histoire de quelqu’un qui ne veut pas être comme ses proches, qui veut emprunter une autre voie, « laisse moi être qui je veux » quoi ! Le but comme je dis toujours, quand j’écris un morceau… Plus t’es ouvert, moins t’es précis, plus tu laisses place à l’interprétation et chacun ressent le morceau comme il le veut.

Vous avez rencontré La Radio Nova lors de leur tournée et leur passage à Toulouse : ils vous diffusent quand en boucle ?

Paul : C’était super chouette d’ailleurs !

Hubert : Après pour être vraiment diffusé et faire marcher tout ce réseau c’est plus compliqué. On essaye de trouver des personnes qui veulent nous accompagner.

Paul : Ouais démarcher les radios et autres quand t’as pas de structure connue autour c’est moins facile. On fait du folk totalement indépendant, mais on est ouvert à toute proposition.

C’est quoi l’avenir de One and One : des belles dates, des envies de grandir, peut-être déjà de nouvelles compos ?

Paul : Bah d’abord le concert de ce soir (le 25 septembre), à l’Évasion, c’est des amis c’est ici qu’on a fait notre toute première date. C’est aussi comme on te disait la première de John. La fin de l’année on la consacre au clip, on a lancé un financement participatif sur My Major Company. Pas pour Me Myself and I, mais pour Under Your Spell, le premier morceau de l’album.

Hubert : On garde le scénario secret pour l’instant, mais ce sera au Désert des Bardenas Reales, en Espagne, entre Pampelune et Saragosse.

Paul : Après on va essayer de bien préparer 2016, voir des Festivals et des scènes où on pourrait s’exprimer.

Justement en parlant de festival… Dans un festival idéal : avec qui vous jouez, où ça se passe ?

Paul : Moi j’aimerais jouer en Allemagne. Je suis allemand d’origine, mais c’est pas pour ça, je me sens plus français qu’allemand aujourd’hui. Mais musicalement ça bouge énormément, y’a des festoch géants, les gens c’est dans leur culture d’aller sur des festivals. Ici ça vient depuis 10 15 ans on va dire. Là-bas ça tue.

Hubert : Ouais c’est un pays qui brasse pas mal de son.

Joli le jeu de mots, brasser en Allemagne !

Hubert : (rires) C’était pas préparé ! Alors après quels groupes ?

Pierre : Soviet Suprem !

Jonathan : Metallica ! Didier Super aussi !

Paul : Les gens que j’aimerai croiser sur des festochs sont soit morts soit ils restent aux US’. Moi je suis fan de Tom Petty, de Sublime !

Et pour finir, Opus c’est un webzine découvertes musicales : vous avez 2 3 projets à nous faire découvrir ?

John : One and One is All (rires).

Paul : Big Delta, c’est Antonin sous le pseudo de Tones, il travaille tout seul c’est du folk  en mode picking il joue souvent avec nous. Big Delta c’est un groupe en mode vieux rock avec des vieux orgues bien saturés, batterie, guitare électrique et chant. C’est top !

Hubert : Moi je parlerai de Tones tout seul car il joue en solo aussi et c’est super.

Pierre : Moustache Gracias tu connais ?  C’est mon ancien groupe.

John : Moi j’ai pas d’amis j’ai personne à faire découvrir (rires). Les Beatles sinon, un petit groupe qui joue dans le nord de l’Angleterre (rires). Sinon Versatile, mon ancien groupe aussi !

Merci à vous et on a hâte de vous découvrir sur scène !

Rémy

 

 

 

Créateur d’Opus, Rémy est à la fois rédacteur et photographe dans notre media. Un mélomane qui écoute aussi bien du rock que du rap ou de la pop, et qui aime fouiller la scène locale.
C’est également lui qui gère le projet Focus d'Opus