John Butler à l’Ecaussysteme 2023 !
C’est avec Grand National (2007) que John Butler est passé d’artiste que j’écoute souvent à icône dont j’épluche les moindres détails de création. Un album en 17 titres où tout est à garder, où il est difficile de choisir un morceau favori : ce disque est définitivement l’un de mes préférés de tous les temps, celui qui m’aura le plus marqué. Quand on aime autant l’album d’un artiste, on accorde inévitablement moins de place aux suivants. April Uprising (2010), Flesh & Blood (2014) et HOME (2018) sont pourtant de très beaux enregistrements ! Et, c’est grâce à ce dernier que j’ai enfin pu prendre l’Australien en photo pour la tournée européenne. C’était à Ramonville en en 2019 : au Bikini pour être très précis, un des meilleurs souvenirs de photo de concert ! A quelques mètres du Havana Café où je le découvrais en live pour la première fois en 2007, faisant ce 5 octobre-là la route depuis mon département d’origine, le Lot, vivant mon tout premier concert toulousain au passage. Rémy
Parmi les idoles de jeunesse de ton rédacteur du jour, John Butler est dans le trio de tête s’il ne figure pas tout en haut de cette liste… Un artiste découvert avec Zebra qui le suit encore ! Un titre extrait de l’album Sunrise Over Sea (2005), où l’on découvrait son projet quelque part entre énergie rock (Treat yo mama, Oldman), douceur folk (Peaches & cream) et démonstrations musicales (There’ll come a time, Mist). La plus grande démonstration de sa discographie restera Ocean, 12 minutes à gratter, questionner et faire parler sa guitare 12 cordes…
La piste la plus impressionnante ? Funky Tonight ! Impossible de ne pas remuer la tête. La plus fédératrice ? Better Than, quelle belle façon d’introduire l’écoute ! La plus douce ? Groovin’ Slowly, accompagné de son yukulélé. Ou peut-être Losing you (il faut toujours une love-song dans un album réussi). La plus politique ? Gov Did Nothin’ dont vous devez absolument voir la version live au Federation Square : quelle entrée des cuivres ! John Butler n’oublie pas des hommages à ses racines roots (Used to Geth High) et nous offre même un titre où le beatbox et l’harmonica viennent jouer avec lui (Daniella, c’est peut-être elle ma préférée…).
Et c’est d’ailleurs dans le Lot que je retrouverai John Butler en 2023 : il sera à l’affiche de l’Ecaussystème le vendredi 28 juillet. Le festival, où j’étais bénévole il y a quelques années et qui ne cesse de grandir, est en train de réaliser une sorte de rêve de gosse : voir une idôle de jeunesse sur la terre où j’ai grandi. “So get right over here let’s get down col’ funky tonight” (Funky Tonight)
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Crédit photo @lives_and_records
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