Vie et mort, par Micah P Hinson

Mon histoire avec Micah P Hinson a débuté en 2006 à l’époque où il creusait des tombes sous la lune avec The Opera Circuit. Elle se poursuit aujourd’hui avec The Holy Strangers. Un concept album qu’il présente lui-même comme un opéra folk moderne qui nous plonge au cœur d’une famille en temps de guerre.

14 pistes envoûtantes contées de sa voix mélancolique, on y naît, on y vit, on y aime, on y meurt… Entre trahison, meurtre et suicide, tourner les pages de cette nouvelle devient vite obsédant. Du Cashien Lover’s lane à la mélodie entêtante de The years tire on en passant par le sublime Micah Book One, prélude en forme de prêche biblique, on s’accroche au fil qui relie ces personnages : une musique puissante pleine d’exaltation, de douleur et de nostalgie.

Micah P Hinson signe ici un disque envoûtant un des plus bel album d’Americana depuis les American Recordings de l’homme en noir.

En concert ce soir aux Pavillons Sauvages en compagnie de Camille Benâtre.

Julien