Les confessions abyssales d’Oceanic Memory
Oceanic Memory est un quatuor originaire de Montpellier, de Clermont l’Hérault pour les intimes, initié en 2013 par Sébastien et Thomas, respectivement chanteur et batteur. La puissance névrotique de Liar constitue l’écume de cette période passée à deux. Les garçons nous parlent de ce qu’ils connaissent, de ce qu’ils vivent, chaque mot a un sens et contient une part de vécu. La crainte d’un futur incertain, des souvenirs conservés dans le formol faits de regrets mais jamais de remords, c’est ce qu’ils nous disent sans jamais tomber dans la facilité. Perfectionnistes dans l’âme, ils ont tendance à régulièrement changer la structure de certains morceaux pour l’instant, c’est à la fois une force et une faiblesse (oui je peux être critique). Le dernier exemple en date Ekaterina, piste titulaire de leur précédent EP Downward Spiral, qui n’a plus rien à voir avec ce qu’ils nous proposaient il y a quelques temps. Eux qui ont l’habitude d’officier en terre biterroise et montpelliéraine vont délocaliser leur indie pop chez nous pour « Décroche le Son » le vendredi 1er avril au centre culturel Henri-Desbals, avant de faire le Printemps de Bourges, et de revenir à Toulouse le 21 mai au Saint des Seins, pour nous proposer des morceaux issus de leur prochain EP fraichement enregistré au studio du Mirador. Pour les expatriés toulousains à Montpellier sachez qu’ils joueront le 26 mai au Black Out avec I Me Mine.
Allan
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Décroche le Son