Snakes in the Boot : la morsure du python rock !

Crédit photo @lives_and_records

« Le rock n’est pas une histoire d’âge, mais d’attitude ». Citation signée Snakes in the Boot soulignant l’envie de faire crier les instruments du (très jeune) powertrio toulousain !

La fratrie Barandiaran (Julen à la batterie, Lélio à la guitare) accueille Robin (basse) pour former ce band qui, si l’on cumule leurs âges, reste plus jeune que James Hetfield, Noel Gallagher, Jack Black, Dexter Holland ou Kurt Cobain s’il était encore des nôtres.
La signature de l’album du trio toulousain prend une tournure inattendue dans le contexte actuelle : “NO ONE CARES”. Mieux encore, la lecture de leur dossier de presse, envoyé début avril, semble faire le parfait état des lieux du climat politique : “On va droit dans le mur, et tout le monde s’en fout.”

Ecouter cet album, c’est s’embarquer pour 37 minutes de colère rock thérapeutique : faire sortir sa rage et affirmer son incompréhension d’une ère subie en 10 titres. Une musique pensée comme remède à un poison social dans lequel nous plonge les jeux d’adultes, imbéciles qui se prennent pour des rois et reines sans ne jamais écouter ni regarder ceux de la porte d’à-côté : par manque d’éducation ? (Kings & Queens, Listen, Look, Adult Games, Education, Fools, Next Door, Poison & Cure)

“NO ONE CARES”, premier album de Snakes in the Boot est sorti vendredi 14 juin. On le découvrait en live pour les 15 ans de Sozinho samedi 15 juin sur une scène programmée par Opus. Si vous avez manqué cette très belle date, deux autres rendez-vous s’offrent à vous cette semaine : le 20 juin à la MJC Roguet, le 21 juin pour la fête de la Musique aux Halles de la Cartoucherie (programmation La Tisseuse).

Créateur d’Opus, Rémy est à la fois rédacteur et photographe dans notre media. Un mélomane qui écoute aussi bien du rock que du rap ou de la pop, et qui aime fouiller la scène locale.
C’est également lui qui gère le projet Focus d'Opus