Spleenarium, bijou expérimental

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Oscillant entre spleen et idéal et à la croisée de plusieurs mouvements musicaux, Spleenarium et ses envolées Baudelairiennes a vu le jour pendant le Grand Confinement. Dès la première écoute, ce projet nous a particulièrement touchés par son univers musical si riche et singulier. Il faut dire que le Volume I réunit des protagonistes issus de groupes déjà bien aguerris de la scène toulousaine comme Westwego, Octarine, The Deniro’s, Dusty Winds, Face-b, Loup Malevil et plus encore… Parmi lesquels nous retrouvons : Dedzu (chant, guitare acoustique, banjo), Fab (guitares et basse), Nathan (chant, basse, guitare, harmonies), et Raph (batterie, chant, harmonies).

Ce bijou expérimental explore une musique à la croisée de la folk (On a sunny road), de la pop des 70’s (Aerialist), de l’americana (Dead skin), et des sonorités du monde (Off the wall). Spleenarium résonne à la fois comme une complainte et une ode à la vie dont l’essence réside uniquement dans la rage de lutter contre le sentiment d’impuissance, tromper la mélancolie, conjurer l’ennui et éloigner un peu le vague à l’âme.  Chaque titre emprunte une route différente et une nouvelle exploration épatante !

Si la puissance de cet album réside dans sa capacité à retranscrire les émotions universelles ressenties durant cette période si particulière, réjouissons-nous qu’il ait aussi pu voir le jour à cause et grâce à tout cela. Et comme ils le disent si bien : “On ne sait pas où on en est, on ne sait pas où on va, mais on sera amenés à se (re)voir… même en géométrie variable !”. Oui très vite, on l’espère.

Lisa

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